Les fondateurs
Depuis 1976, le père et la mère JAH ont impulsé à Paris, une dynamique à la communauté Noire diasporique.
Arrivée en France dès leur tendre jeunesse, l’un issu de la Caraïbe le père JAH( Guadeloupe) ; l’autre du continent, la mère JAH(Cameroun).
Après leurs parcours personnel, ces deux géants se rencontrent en 1976 pour s’engager dans une mission Panafricaine jusqu’à ce jour.
Tout commence par la création de l’hebdomadaire Black Hebdo qui informe et invite chaque Afro-descendant à contribuer au devenir du peuple Noir. Ils ouvrent ensuite le 1er Centre culturel Panafricain au nom de Famille Dambala où ils organisent depuis 1977 des événements culturels et historiques Panafricain dont le Kwanzaa. En qualité de Kémites, ils organisèrent, dès l'année 1977, la célébration de Kwanzaa, la publication de cartes de voeux et calendriers black ainsi qu'une colonie de vacances pour les enfants de la communauté noire de Grande Bretagne.
Charity
Donations
Des auteurs comme la Guadeloupéenne Maryse Conde et le Malien Seydou Badiane Kouyate ou encore des musiciens messagers comme Joseph Hill du groupe jamaïcain Culture et Fela Anikulakpo Kuti du Nigeria viendront y partager leurs experiences avec la jeunesse. La rencontre avec les chantres du reggae Cimarons, Bob Marley, Peter Tosh et les I three les amèneront à rejoindre le peuple de Jah Rastafari et sa mission prophétique d'accomplir le Repatriation c'est a dire le Retour à la Terre Mère Ancestrale. Ils prendront désormais l'appellation de la Famille Jah.
Charity
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Pour se préparer, ils rejoindront la Guadeloupe où ils vivront sur les traces des Ancêtres Neg Marrons. Pendant sept années en autarcie dans la montagne, ils apprendront à vivre en harmonie avec la Nature et y donneront naissance à trois de leurs quatre enfants. Ils rassembleront un corps de jeunes volontaires et réussiront à arriver en Terre Mère au Benin le 15 avril 1997, avec leur quatre enfants et deux jeunes volontaires.
Depuis 22 ans, en qualité de pionniers, première unité de la Guadeloupe faisant le choix du Grand Retour sur la Terre Mère Ancestrale, par leur existence et leur plaidoyer ils posent la question de la reconnaissance administrative du Droit de Retour. Leur lieu de Vie, un espace de 4 hectares octroyé par l'Etat béninois dans la forêt classée de Pahou, commune de Ouidah, est l'Ambassade culturelle de la Diaspora panafricaine et du Peuple de JAH et sert de lieu de premier accueil pour les volontaires au Retour, dans le secteur rural.
Ils oeuvrent aussi auprès des enfants au sein d'Ecolojah, leur école primaire panafricaine et écologique, établie afin de proposer une alternative éducative ou l'histoire panafricaine, l'agroécologie et l'artisanat d'art utilitaire font partie du programme afin de donner à chaque élève l'Amour et la fierté de son héritage panafricain. Ils sont en connexion constante avec ceux de l'hemisphere anglophone qui ont effectué le grand retour, en particulier au Ghana, en Ethiopie et en Afrique du Sud. Ils se réjouissent de voir d'autres afrodescendants de la Guadeloupe et de la Martinique accomplir à leur tour la Prophétie du Retour et confirmer ainsi la Victoire des Ancêtres. La Route est longue, d'hier à demain, mais comme nous l'enseigne Son Imperial Majesté Haile Selassie Ier « l'Unite est la Priorité ».